Le revolver à poudre noire : un classique du Far West

revolver à poudre noire

Les tireurs qui apprécient les armes de western ainsi que l'odeur de la poudre aimeront certainement disposer d’un revolver à poudre noire. En France, ces armes sont généralement de catégorie D. Ils sont ainsi en vente libre. En effet, le législateur a constaté qu’elles sont plutôt utilisées par les collectionneurs d’armes anciennes que par les brigands. Toutefois, il faut noter qu’avec ce pistolet revolver, le tir et le chargement sollicitent de la rigueur ainsi que des connaissances.


Qu’est-ce que les revolvers à poudre noire ?

 

Armement mythique rattaché à la conquête de l’Amérique de l’Ouest, le revolver est encore de plus en plus utilisé par des corps d’armée et ce, parce qu’il est facile à utiliser et est puissant. Le plus prisé est le pistolet revolver à poudre noire à barillet. Ce modèle fonctionne généralement avec 6 chambres conduites de manière manuelle devant le canon, l’une après l’autre. Il fonctionne également avec de la poudre noire, comme l’indique son nom.

Les revolvers à poudre noire sont généralement de catégorie D. Ainsi, ils peuvent être acquis et détenus librement. Cependant, leur détention est interdite chez les mineurs. La majorité des modèles existants dispose d’une capacité de tir de 6 coups. Cependant, vous pourrez aussi trouver des modèles d’une capacité de 5 coups (à encombrement faible).

Ces revolvers western ont des spécificités ainsi que des qualités différentes. Les Colts, par exemple, étaient surtout préconisés comme armements de défense et estimés grâce à leur facilité d’utilisation. Les Remington, par contre, sont connus pour leur précision et leur solidité.

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Comment charger le révolver et quelles balles choisir ?

 

Qu’il s’agisse d’un Ardesa, d’un Pietta, d’un Ubert ou autres, le principe est similaire. Les substances prisonnières de la douille dans une cartouche récente sont immédiatement introduites dans le barillet, sans enveloppe pour les comporter. Il faudra, de ce fait, commencer par y effectuer la charge de la poudre noire (en doses pré-comprimées ou en grains), ensuite la bourre (semoule alimentaire ou bourre en feutre) et la balle (circulaire ou non) de plomb pour terminer. Par la suite, il faudra boucher l’avant des chambres en se servant d’une graisse bien distincte, en vue d’éviter de graisser le passage dans le canon de la balle et les partances en chaîne. Lorsque le barillet est rempli, vous n’aurez qu’à placer sur les cheminées de l’arme les amorces et à faire feu.

Pour le choix des balles pour révolver à poudre noire, notez que même si chaque label dispose d’un alésage de barillet non-identique, généralement, il faudra d’abord sélectionner les boulets les plus concis pour un revolver neuf (pour un revolver à poudre noire en calibre 44, il faudra par exemple choisir des balles 451). Il faudra ainsi ménager l’axe du refouloir, sans pour autant se soucier excessivement du copeau de plomb rotatoire qui indique si l’obstruction est homogène ou non. De toutes les manières, la graisse le remplace. Au fur et à mesure de la corrosion des chambres ou encore en vue de rendre meilleure sa précision, le tireur se tournera vers des projectiles d’un diamètre plus gros. Les balles en plomb durci circulaires forment la norme, mais celles gothiques (Minié) sont envisageables. En d’autres termes, souvent, l’enlèvement du barillet sera essentiel à leur chargement.


Pour bien débuter, vers quel modèle se tourner ?

 

Dans l’actuel paysage des pistolets à poudre noire conçus pour la distraction, ce sont les répliques de Remington et de Colt qui sont les plus connues. Ces dernières présentent une ossature ouverte dans laquelle des débris d’amorces butées durant le tir peuvent tomber. Ces fractions contrecarrent le fonctionnement du système, ce qui entraîne diverses complications. De ce fait, ce sont les copies de Remington qui sont plutôt conseillées, afin de ne pas cumuler les gaucheries dès le début.

En outre, les Remington 1858 ont le privilège de disposer d’un barillet aisément détachable, autorisant alors la friction de sa face durant la séance, voire l’usage d’une presse à barillet en vue de rendre plus facile son remplissage. Les pièces de visée de ce modèle sont, d’autant plus, endurants en cible, ce qui n’est pas toujours le cas chez les Colts.

 

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